Écouter, comprendre, conseiller sont les trois phases du travail du hotliner pour arriver à un seul résultat : résoudre le problème rencontré par le client. Au sein du service client d’une entreprise, l’hotliner aide les clients à installer les logiciels, un matériel ou un service et à résoudre les problèmes rencontrés. Le hotliner peu également informer les clients sur de nouvelles offres. Pour mener à bien ses missions, il communique par téléphone et fournit l’aide demandée grâce à l’informatique.

Contrairement au chef de projet MOA, le chef de projet MOE recherche principalement les moyens techniques à mettre en œuvre pour concevoir un produit en respectant le cahier des charges, le délai et les budgets définis au préalable par la MOA (maîtrise d’ouvrage), qui représente le client et ses attentes.

L’ingénieur spécialisé en intelligence artificielle (IA) associe deux grands types de sciences : les sciences dites humaines (psychologie, sociologie, ergonomie…) et les sciences de l’ingénieur (mathématiques appliquées, informatique et réseaux). Son objectif est de développer des outils simulant l’intelligence humaine à partir de sa compréhension de ce qui fait la spécificité de l’homme dans sa manière de penser et d’agir. 

Le développeur XR (réalité étendue) est un professionnel de l’informatique qui crée des univers numériques interactifs permettant aux utilisateurs de manipuler des objets, de naviguer dans des espaces virtuels et d’interagir avec des éléments numériques. Son rôle ? Développer des applications numériques adaptées aux besoins et attentes des entreprises.

En collaborant avec les différentes équipes impliquées dans le jeu (les responsables produit, data analytics, marketing, live ops), le “Monetization Manager” ou responsable de la monétisation cherche à fédérer les utilisateurs tout en essayant d’en prospecter de nouveaux pour générer continuellement des revenus (avant, pendant et après la sortie d’un jeu vidéo). Par exemple, le succès d’un jeu vidéo gratuit tient en partie de son travail. Il va ainsi développer des offres complémentaires afin de répondre aux attentes de la communauté et d’inciter les joueurs à revenir régulièrement dépenser de l’argent et ce, dans la durée.

Le lead game designer assure la cohésion entre les différents game designers chargés de la conception de tous les éléments du jeu vidéo. Pour cela, il doit s’assurer au quotidien que les décors, personnages, scénarios correspondent à la ligne éditoriale de l’entreprise. Il est également le garant de la scénarisation et structure du jeu vidéo. Le travail du lead game designer doit répondre à une contrainte budgétaire précise et respecter des délais préétablis avec les chefs de projet. Une fois le jeu fini, il réalise les dernières modifications et propose des solutions pour corriger certains bugs.

Le directeur artistique web s’occupe de toute la partie conception et réalisation graphique et artistique d’un projet. Il prend directement en charge ou supervise la mise en place de chacune de ces composantes en faisant preuve d’une grande ouverture d’esprit : d’une part vis à vis de ses clients, dont il va écouter les demandes, mais aussi avec les créatifs pour tenir compte de leurs suggestions, sans oublier bien sûr l’ergonomie et l’accessibilité du projet.

Au sein de la direction marketing et communication, le responsable marketing digital, responsable web marketing ou digital marketing manager, a pour mission de déterminer comment et/ou vendre un produit ou un service sur le web et/ou le mobile, la tablette. La stratégie qu’il met en place doit lui permettre d’atteindre ses objectifs quantitatifs et qualitatifs (augmenter la visibilité de l’entreprise, le trafic et les ventes online) tout en respectant les deadlines des projets. Contrairement au responsable marketing classique – qui élabore ses campagnes promotionnelles pour les différents canaux (publicité TV ou radio, affichage…) -, le digital marketeur oriente sa stratégie en utilisant uniquement les outils digitaux : référencement naturel et payant, display, réseaux sociaux, affiliation, tracking…

Comprendre une marque, inventer et expérimenter, tels sont les trois mots d’ordre de ce professionnel du Web. Pour cela, il sait élargir ses horizons et aller au-delà des moyens traditionnels (application, bannière, site…). Loin d’être un consultant en technologie, le creative technologist détecte les nouveaux « objets connectés » du monde du digital (langage, logiciel…) et imagine les usages qu’une entreprise pourrait en faire. Ainsi après avoir expérimenté un logiciel, des applications, des services ou toute autre technologie, il réalise des prototypes (des démos) pour son client. Développeur de formation, il sait utiliser le code pour exprimer ses idées

Comme son nom l’indique, l’ingénieur en cybersécurité se charge de la sécurité des données numériques d’une entreprise. Son rôle : lutter contre le piratage informatique

Le cryptologue élabore des mécanismes de codage à partir d’algorithmes complexes pour sécuriser toutes les données sensibles (numéro de cartes bancaires, identifiants de compte bancaire, transactions en ligne, mots de passe…), assurer la confidentialité des transmissions (réalisées par l’intermédiaire d’une carte SIM d’un téléphone mobile, d’un terminal de banque ou d’un site d’e-commerce) et lutter contre la fraude dans le monde numérique. Son rôle ? Rendre les systèmes les plus sécurisés possibles.

En mai 2021, la Fédération Française de la Cybersécurité (FFC) en partenariat avec la Fédération Française de la Sécurité Privée (FFSP) et l’association des métiers de la sécurité (ADMS) ont signé une convention avec Elisabeth Borne, la Ministre du Travail et Thibaut Guilluy, le haut-commissaire à l’emploi et à l’engagement des entreprises. Son objectif est de pallier le manque de talents dans le domaine de la cybersécurité. Le métier d’assistant cyber voit alors le jour. Son rôle est avant tout d’assister différents corps de métier de la cybersécurité dans les opérations de proximité avec les utilisateurs du système d’information d’une entreprise.

Le motion designer réalise des productions graphiques d’un genre nouveau. Il réalise des contenus animés interactifs qui ont pour particularité d’incorporer un ensemble de médias différents comme le son, l’animation 3D, la typographie ainsi que des effets spéciaux. Ce professionnel peut travailler pour de nombreux projets au sein d’univers très diversifiés comme des clips musicaux, de la publicité et même des films d’entreprise. Les animations qu’il crée peuvent être diffusées sur des canaux multiples comme les réseaux sociaux, un site internet, la télévision ou encore sur les écrans des grands magasins.

Le designer sonore est un professionnel spécialisé dans la création et manipulation d’éléments sonores. Son objectif ? Concevoir des paysages sonores qui complètent et renforcent l’expérience utilisateur ou spectateur, notamment en collaboration avec d’autres professionnels de l’audiovisuel, tels que les réalisateurs, les producteurs, les monteurs et les développeurs, pour intégrer ses créations dans le contexte global du projet.

La démarche du designer d’interaction consiste à définir la façon dont les personnes, les produits, les espaces et les services dialoguent. Il imagine ainsi la forme et le comportement des objets et des espaces, et de leurs possibles interfaces, que les nouvelles technologies permettent ou promettent. Il étend le champ de l’UX design aux objets en ne limitant pas l’expérience utilisateur à une interface mais à l’usage complet de celui-ci. Son objectif ? Rendre les interactions entre les personnes ou entre les utilisateurs et un système plus faciles, plus utiles, plus belles et plus étonnantes.

L’administrateur systèmes et réseaux crée, en relation avec un architecte, un réseau informatique pour son entreprise, l’installe et le paramètre. Il veille ensuite à ce que tous les équipements du réseau fonctionnent et que tous les utilisateurs aient un accès rapide à ce système d’information. Il donne également l’autorisation aux nouveaux utilisateurs de se connecter.

Le drone data analyst travaille en contact direct avec les clients. Il doit comprendre et savoir exprimer les besoins de ces derniers avant d’aller sur le terrain. Selon le besoin et la zone à couvrir, le drone data analyst doit être capable de déterminer quel matériel et quel capteur doivent être utilisés en priorité pour mener à bien sa mission. Avant d’aller sur le terrain, il doit travailler sur le projet, préparer les missions d’acquisition et de captation. Une fois la préparation terminée (40 % de son temps de travail), il va pouvoir se rendre sur le terrain.

Il définit l’automatisation des process ou des chaînes de traitement. Il met en production des évolutions et des maintenances des applications et des chaînes de traitement. L’intégrateur d’exploitation industrialise la production des applications et assure la comptabilité avec l’architecte de production. Il participe à l’analyse et résout les incidents non-procédurés. Ainsi, il dispose de grandes connaissances techniques et fonctionnelles des applications et des logiciels.

Armé de son appareil photo, le reporter-photographe a pour mission de saisir les images de l’actualité. Conflit armé, paysage tropical, catastrophe naturelle, conférence internationale, manifestations sportives ou de rue, élections présidentielles… D’un simple clic et avec son œil artistique, il fige un moment précis de l’histoire. Son objectif est d’enrichir les articles d’actualité grâce à ses images qui viennent apporter des informations complémentaires. Ce qui fait du photographe un journaliste qui utilise les images comme moyen de communication. Il peut être amené à écrire les légendes et le texte de son reportage. Il travaille généralement seul mais peut aussi exercer en tandem avec le journaliste en charge de rédiger l’article.

Le statut de grand reporter est un titre honorifique prestigieux et représente l’aristocratie du journalisme ! Il incarne l’indépendance et la noblesse de la profession. Intégré dans une rédaction, que ce soit la presse écrite, la radio ou la télévision, le grand reporter dépend directement du rédacteur en chef. Ce dernier fait appel à lui lors de grands événements comme les guerres ou les attentats, lors desquels son regard acéré sera une garantie de qualité et de pertinence.

Le secrétaire de rédaction (dit SR) est un journaliste un peu particulier. Tandis que le rédacteur écrit des articles, lui les met en scène. Indispensable à toutes les rédactions, le SR intervient en bout de chaîne, soit après le travail des autres journalistes. Avec des horaires élastiques, il est amené à travailler tard le soir.